Qui suis-je ?

Je m’appelle Anne Hemmer – eh oui, comme mon entreprise.

La quarantaine est là désormais, je ne peux plus le nier… Et même si cela peut être stressant parfois de vieillir, je suis contente d’être où j’en suis et d’être qui je suis.
En l’occurrence, je suis en couple mais pas mariée, et nous n’avons pas d’enfant. Avec mon ami, nous habitons ensemble en ville de Fribourg, au quartier d’Alt. On y est bien. Je me balade à vélo car c’est beaucoup plus sympa et pratique. Bon, sauf quand il pleut et qu’il fait super froid !

Contrairement à ce que l’on peut penser, je ne suis pas une de ces folles de sport depuis toujours, membre de la moitié de clubs de sport de la région. Bien au contraire. Jusqu’à mes 34 ans, je ne faisais rien. Ok, peut-être de temps en temps une balade en montagne, mais en mode tranquillou (fallait pas déconner non plus). Et du jour au lendemain – ou presque – le déclic ! J’ai découvert la musculation et me suis convertie. Ça parait fou, n’est-ce pas ? On me l’aurait dit à mes 30 ans, j’aurais ri, mais ri ! D’autant plus que, dans la foulée, j’ai arrêté de fumer après 20 ans de clopes au bec, c’est pour dire.

Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Je suis convaincue que, dans la vie, il faut se laisser surprendre par les rencontres que l’on fait. Et il faut vivre des expériences. J’essaie de me laisser porter. D’ailleurs, certains disent de moi que j’ai déjà eu plusieurs vies. Peut-être. On peut en parler si tu veux…

T’as le temps? Ok.

A 20 ans, quand j’ai passé mon bac, il a fallu faire un choix. J’ai choisi la psychologie à l’Université de Fribourg. Cependant, au terme de mes études, quand j’ai enfin commencé à pratiquer dans un cabinet de psychiatre, je me suis dis que ce n’était pas pour moi. Alors je suis partie à Paris. J’y ai travaillé au Service de presse de Actes Sud, la plus grande maison d’édition indépendante ! C’était chouette, mais la vie à Paris coûte un bras et mon revenu était ridicule. Alors je suis revenue en Suisse – on est bien ici quand même. Je suis alors devenue journaliste. Rien à voir du coup ! Mon passage dans la presse écrite a duré 5 ans. Je voulais me rendre plus utile. C’est alors que j’ai été engagée au Service de l’enfance et de la jeunesse, comme enquêtrice. Oui, ça existe ! Très vite, j’ai été nommée cheffe d’équipe. J’ai adoré mon travail, même si c’était difficile parfois, émotionnellement parlant ! En 2020 – juste avant vous-savez-quoi – pour des raisons personnelles notamment, j’ai décidé de tout quitter et de partir en Australie pour me former dans le domaine du sport. Mais à cause de vous-savez-quoi, j’ai été contrainte de rentrer en Suisse plus vite que prévu (bon, on l’a dit, on y est bien, mais c’est dommage quand même). C’est alors que je me suis lancée dans le coaching !